Parti courir, no 39. 24 juillet 2020
Je suis parti courir. Avec Tom Hanks. Pas vraiment Tom Hanks, calmez-vous. Pas besoin d’appeler les paparazzi, non, Tom et son épouse Rita ne passent pas les vacances de la construction en Montérégie. Juste une entrevue qui jouait dans mes écouteurs.
Je suis un fan de Tom Hanks. Comme acteur mais encore plus comme individu. Il est intelligent, intéressant, drôle, généreux et, dit-on, aussi gentil et correct en réalité que ce qu’on imagine. Le New York Times a publié l’an dernier un article à propos de lui qui commençait par : « Tom Hanks est vraiment aussi fin que vous pensez. S’il vous plait, lisez l’article quand même ».
J’ai une image pour ce genre de personne. Mettons qu’il se passe une calamité. Tous les leaders mondiaux ont fini par croire Trump. On a tout rouvert comme si de rien n’était… résultat, l’espèce est en voie d’extinction. La seule chance de survie de l’homo sapiens c’est d’en embarquer une vingtaine dans une capsule spatiale qui ira coloniser une nouvelle planète. Les meilleurs humains possible.
Moi, je veux que Tom Hanks embarque.
En plus, ce n’est pas un vrai astronaute mais il était tellement bon dans Apollo 13. Il doit savoir un peu comment fonctionne un vaisseau spatial.
Mais ne prenons pas de chance. Il nous faut un conducteur, choisissons aussi un véritable astronaute. David Saint-Jacques, tiens. Je parcours rapidement son C.V. : bac en génie physique, doctorat en astrophysique et aussi, juste comme ça, il a aussi fait sa médecine. Athlète multisport, parle l’anglais et français couramment en plus de pouvoir converser en russe, japonais et espagnol.
Rendu là, si vous « feelez » un peu minus, vous n’êtes pas tout seul. Mais, que voulez-vous, on ne veut pas redémarrer une espèce avec des Kéven de Longueuil.
Dans le même genre, on amène aussi Laurent Duvernay-Tardif. Il prend pas mal de place et doit manger comme trois mais pensons pratique. On ne sait pas ce qui nous attend là-bas. Un médecin amateur d’art contemporain capable de courir vite et soulever une voiture, ça peut être commode.
Je prendrais bien aussi quelques-unes de mes nièces qui combinent tous les jours le travail, les loisirs, les enfants, le sport et tout le reste sans même avoir l’air essoufflées. Le genre de monde pour qui un triathlon ça part bien la journée.
On se résume. Tom, David, Laurent, deux nièces (minimum), ça nous laisse quelque chose comme 15 places. Alors, lectrices et lecteurs, je vous mets au travail. Vous et moi on ne sera pas du voyage mais qui devrait y être?
Répondez sous ce statut. Maximum deux passagers avec un petit « pourquoi lui ou elle? ». L’avenir de l’espèce est en jeu, je compte sur vous!
